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10 ans de rêves réalisés

Temps de lecture : 5 min

Ce mois-ci, Tribu fête ses 10 ans. À défaut de pouvoir vous réunir pour célébrer, nous revenons chaque semaine sur les aventures les plus épiques à travers les yeux de ceux qui nous ont accompagnés : festivaliers, athlètes, partenaires ou membres de l’équipe.

Lors des dernières semaines, nous avons abordé des histoires de passion et de dépassement de soi, mais ce qui nous met des étoiles dans les yeux, c’est aussi quand on a la possibilité de réaliser des rêves. En 10 ans, nous avons réalisé plusieurs rêves. Nous avons donc lâché un coup de fil à quatre personnes pour qu’elles nous racontent leur histoire.

Jean-Michel Gaudreault, vivre d’eau fraîche et de sports d’action

L’auteur de ces lignes côtoie Jean-Michel depuis plus d’une décennie. Ancien skater bien en vue dans la Ville de Québec, il était caméraman occasionnel pour ses collègues du Exo Shop. Mais c’est au début des années 2000 qu’il a réellement entâmé sa carrière derrière la caméra, alors qu’il avait été embauché pour tourner les scènes de skateboard dans le film À l’ouest de Pluton, réalisé par Henry Bernadette et Myriam Verreault.

Véritable passionné de tous les sports d’action, Jean-Michel travaille chez Tribu depuis maintenant un peu plus d’un an… et il gagne sa vie en filmant du skate, entre autres.

« Le rêve dans le fond, c’est de réaliser des projets en lien avec des sports extrêmes, raconte Jean-Michel. De pouvoir filmer des exploits, cascades, performances où l’adrénaline est au maximum, comme du BASE jumping, du snowboard, du skate, c’est ça qui me fait le plus tripper parce que quand je filme, j’aime ressentir l’adrénaline de l’athlète à travers ma caméra! »

Que ce soit l’été dernier lors d’un trip dans l’Ouest canadien ou au mois de septembre à Shawinigan, Jean-Michel a vécu ses émotions les plus fortes en filmant du BASE jump.

« Je peux vivre le thrill que l’autre personne vit, mais à travers ma caméra. Quand tu filmes quelqu’un qui saute d’une falaise ou d’une tour, tu as l’impression de sauter aussi un peu. Ça arrive pas tous les jours que tu peux prendre des shots comme ça avec des BASE jumpers dans un setup parfait. »

Bertrand Cloutier, rêver au clair de la lune

Jean-Michel affirme d’ailleurs avoir vécu l’une de ses plus belles émotions en carrière en septembre en réalisant le rêve de Bertrand Cloutier. Ce dernier a pratiquement tout accompli dans le monde du parachutisme et du BASE jump, mais il nous avait donné une mission très complexe.

Bertrand voulait sauter au clair de lune. Ou en tout cas, il voulait sauter au moment même où la lune passait derrière lui.

« C’est un rêve que j’avais d’avoir la lune en arrière-plan et d’être en plein milieu de la lune, raconte Bertrand. Quand on l’a fait, c’est plutôt la réussite de l’équipe qui a été un high parce que moi je ne la voyais pas la lune, c’était un simple saut… »

Le résultat aura finalement été à la hauteur du rêve de Bertrand.

Valérie Lalbin, propulser Shawinigan

Valérie Lalbin est directrice générale de Tourisme Shawinigan et lorsqu’elle est arrivée à la tête de l’organisation, elle avait un rêve… créer un événement signature pour Shawi axé sur des sports de plein air.

Informée de l’existence d’un festival nommé «Natural Games» en Occitanie française, Valérie a fait ses devoirs et la similitude entre les régions a eu l’effet d’un choc électrique.

« J’ai kiffé ma vie quand j’ai vu ce truc-là et je me suis dit que je devais absolument aller sur place, raconte-t-elle. Avec quelques personnes clés de Shawi, nous avons fait une mission exploratoire à Millau et ça m’a placé un rêve dans la tête. »

Non seulement l’événement était-il une réussite totale, mais le panorama lui permettait de tracer un parallèle clair entre les régions de Millau et la Mauricie.

« Shawinigan, ça faisait vachement penser à la région de Millau où il y a un immense territoire avec des montagnes, la forêt et une rivière qui passe au travers de la ville. Les Natural Games ont vraiment marqué la signature touristique du territoire. »

 

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C’est ainsi que Tourisme Shawinigan s’est mis à la recherche de la perle rare capable de créer ce type d’événement. Valérie est tombée sur JACKALOPE.

« Dans l’essence, JACKALOPE venait rejoindre plusieurs éléments de ma pensée, sauf que ce festival était dans un milieu urbain, alors que j’envisageais notre événement dans un environnement vert et bleu pour mettre en valeur toute la force des paysages et du relief naturel de Shawinigan. On a appelé Tribu et on a expliqué notre projet. À ma première rencontre avec Micah, j’ai eu un coup de foudre pour l’humain qu’il est, pour sa personnalité et pour la lumière qu’il avait dans les yeux en répondant à mes questions. »

De cette rencontre est née le Tribal fest, organisé depuis quatre ans par Tourisme Shawinigan et Tribu expérientiel. Paddleboard, escalade, BASE jump, vélo de montagne, la ville de Shawinigan se transforme le temps d’un weekend en véritable terrain de jeu pour les amateurs de sensations fortes.

Jeremy Aelterman-Lamontagne, le bénévole

Jeremy avait 25 ans lorsqu’il s’est présenté au festival JACKALOPE en 2017 comme bénévole. Pour lui, l’occasion était trop belle pour la laisser passer. Un peu tanné de son métier de cuisinier, il avait besoin de vivre des émotions fortes.

« J’aimais ça essayer d’autres affaires et j’ai vu une annonce de recherche de bénévoles sur Facebook, explique-t-il. Ça m’a super intéressé parce que je fais du skate depuis 8 ans… »

En 2017, Jeremy a donc aidé l’organisation dans de multiples tâches.

« J’étais bénévole donc j’étais un peu partout, je remplaçais les gens qui allaient en pause, j’ai fait l’installation et le démontage de la rampe. De voir comment on monte un vert, c’est assez spécial. »

Mais le grand moment est venu le soir de la compétition du vert. Installé à un endroit privilégié, Jeremy a pu observer les prouesses de Tony Hawk et les autres skaters de très, très près.

« J’ai pu faire un fist pump à Tony Hawk quand il sortait de la rampe, juste ça c’était incroyable, raconte-t-il. C’est une idole depuis que je suis tout petit… ce moment-là m’a fait chaud au cœur. »

Et c’est exactement le type d’émotions que nous tentons de partager avec les festivaliers, les membres de l’équipe et les athlètes. Pouvoir nous rassembler, peu importe notre rôle, pour partager notre passion pour les sports d’action, ça nous manque drôlement.

Entre-temps, nous tentons de vous faire patienter en vous racontant des histoires ou en produisant du contenu qui sort de l’ordinaire. Nous vous invitons d’ailleurs à jeter un oeil sur notre plateforme JACKALOPE.tv si vous ne l’avez pas déjà fait… et nous, on retourne rêver au prochain festival de sports d’action que nous pourrons mettre sur pieds.