Les Jeux olympiques (JO) d’hiver de Beijing se sont déroulés du 4 au 20 février 2022, mettant en vedette pas moins de 215 athlètes canadiens qui en ont mis plein la vue aux amateurs de partout sur le globe. À peine quelques jours après le début des compétitions, la délégation canadienne avait déjà mise la main sur une douzaine de médailles, dont deux en slopestyle, discipline auparavant ignorée par les Olympiques, mais qui y soulève les foules depuis 2014. Quelques jours plus tard, une autre s’ajoutant au bilan, cette fois-ci en Big Air.
Quel est le bilan des JO de Beijing pour le Canada?
Quelle portée internationale les sports d’action offrent-ils au Québec?
Quelles sont les opportunités pour les entreprises?
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Les JO de Beijing en 30 secondes
Quelque 2874 athlètes provenant de 91 pays ont participé aux Jeux olympiques d’hiver de Beijing de 2022. Ces derniers se sont affrontés dans 15 disciplines différentes, lesquelles sont divisées en 109 épreuves.
Le Canada a envoyé un total de 215 athlètes pour représenter le pays. Présents dans plusieurs épreuves, certains ont marqué l’imaginaire de nombreux amateurs, dont quelques Québécois participant à des sports d’action, disciplines phares pour TRIBU.
Le snowboardeur de 27 ans originaire de Cowansville, Maxence Parrot, a fait monter les émotions d’un cran dans la belle province, s’envolant vers la médaille d’or en slopestyle le 7 février dernier, un bon coup de pouce pour le Canada dans sa quête vers les sommets. Durant la même épreuve, son coéquipier saskatchewanais, Mark McMorris, a raflé la médaille de bronze, complétant le doublé canadien.
D’autres athlètes québécois se sont démarqués dans la même discipline, dont Éliot Grondin, en snowboard cross, qui a remporté la médaille d’argent, ou Laurie Blouin, en snowboard slopestyle, qui est arrivée au pied du podium, en 4e place, malgré une performance époustouflante. Parrot a également complété son périple en Chine avec une médaille de bronze au Big Air, quelques jours à peine après avoir remporté l’or en slopestyle.
Le Canada aura finalement récolté 26 présences sur le podium, plaçant la nation au 4e rang au chapitre du nombre de médailles.
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Les québécois sous le spotlight
La victoire de Parrot, trois ans après avoir vaincu un lymphome de Hodgkin, une forme de cancer rare qui a porté un coup dur à sa forme physique, est loin d’être passée inaperçue sur la scène médiatique internationale. En plus d’avoir livré une multitude d’entrevues à des médias de partout sur la planète après sa consécration, il a fait les manchettes de nombreux magazines réputés aux États-Unis, comme le Sports Illustrated et la NBC, en passant par l’Europe et l’Inde. Des blogues aux millions d’abonnés ont également partagé son histoire incroyable, comme NowThis et Daily Beast.
Les résultats impressionnants du jeune prodige sont aussi une aubaine pour son commanditaire, la marque de montres Swatch. Tout comme la marque automobile Toyota, Swatch est un partenaire officiel de l’équipe canadienne, avec notamment la création d’une édition limitée Canada Snowboard.
Devant autant d’engouement, il est évident de constater que des sports auparavant mitigés par les grandes instances médiatiques, comme le slopestyle en snowboard ou le skateboard lors des Jeux d’été, brillent maintenant de mille feux et connaissent une couverture à grande échelle lors de telles compétitions.
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Des opportunités à saisir
Ces résultats incroyables prouvent à quel point les athlètes du Québec méritent toute l’attention du public, mais aussi des marques souhaitant s’illustrer dans le milieu.
Que ce soit en supportant des événements, en commanditant des athlètes ou en participant à la construction d’infrastructures pour le développement du sport et de ses artisans, l’opportunité pour une entreprise de travailler son image de marque et de la faire rayonner par l’entremise d’un sport d’action est réelle et fort intéressante.
Partout à travers la province, passant du Mont-Tremblant aux Chics-Chocs de la Gaspésie, des possibilités émergent. Outre les montagnes de ski traditionnelles, de nombreux acteurs du milieu permettent aux athlètes de pratiquer leur passion au Québec, comme le centre Maximise, à Saint-Sauveur, ou le Circuit Freeride Estski, opéré par une équipe bénévole qui oeuvre à mettre en place un circuit de compétition de freeride au Québec, donnant possiblement accès à des compétitions internationales dans le domaine. Dans le même ordre d’idées, le parc à rails Dillon Ojo, installé au Parc olympique de Montréal, attire les foules depuis son ouverture, le 20 janvier dernier. Le fait de mettre ce genre d’infrastructure à la disposition des athlètes, par exemple, ne peut qu’être positif pour leur développement, mais aussi pour le sport québécois, en général.
Ces exemples démontrent que le changement est bel et bien amorcé dans la scène québécoise, et les opportunités devraient se multiplier, autant pour les athlètes que pour les marques souhaitant « penser en dehors de la boîte ».
Depuis 10 ans, Tribu se consacre à créer des relations durables entre les marques et les communautés passionnées, créant ainsi des occasions de les faire rayonner.
Que ce soit par des événements ou de la création de contenu, il existe de nombreuses possibilités de contribuer à cette évolution, et s’associer au futur prometteur des sports et des athlètes.
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