Ce mois-ci, Tribu fête ses 10 ans. À défaut de pouvoir vous réunir pour célébrer, nous revenons chaque semaine sur les aventures les plus épiques à travers les yeux de ceux qui nous ont accompagnés : festivaliers, athlètes, partenaires ou membres de l’équipe.
La semaine dernière on revenait sur les débuts de Tribu, qui est avant tout une aventure de passion.
On reconnaît aussi une expérience Tribu à notre tendance à amener les gens à sortir de leur zone de confort, pour se dépasser.
Cette semaine, on vous a sélectionné 4 témoins qui ont expérimenté l’accélération du rythme cardiaque avec Tribu!
Mathieu est bien connu au sein de notre équipe. Le skater de Victoriaville a effectué un stage chez Tribu alors qu’il était au CÉGEP, et depuis, il fait partie de la famille.
En 2019, il était donc naturel de voir Mathieu à JACKALOPE… mais on ne s’attendait pas à le voir compétitionner contre TJ Rogers, Lucas Rabelo et les autres stars mondiales.
« En 2019, j’allais là pour le fun comme d’habitude parce que c’est une occasion de skater avec des skaters pros, on a pas cette chance à tous les jours, surtout au Québec. On peut croire qu’on est bons, mais quand on se compare aux skaters mondiaux, c’est autre chose. »
Mais cette fois-ci, Mathieu a tellement bien skaté lors de la ronde préliminaire qu’il s’est qualifié pour les quarts de finale de la compétition. Et c’est de la bouche du légendaire Dave Duncan qu’il l’a appris… alors que tous les skaters étaient rassemblés dans un bar.
« Dave Duncan est venu me voir au bar le soir avant la grande compétition pour me dire que j’avais bien skaté et que j’allais être à la compétition le lendemain, raconte Mathieu. Je ne comprenais pas, je ne pensais pas m’être qualifié… Micah est venu me voir pour me dire : arrête de boire, mets-toi sur l’eau! »
Le lendemain, Mathieu s’est donc présenté au Stade olympique pour rivaliser avec ses idoles de jeunesse.
« De m’être retrouvé sur le même course que TJ Rogers, ça m’a juste montré qu’on était pas SI loin, explique-t’il. Le skate, c’est une question de style, d’une approche différente, c’est ça qui est cool. De skater avec des gars comme JS Lapierre, que j’ai toujours regardé dans des vidéos, et qu’il me regarde et m’encourage… pour une fois, je me sentais un peu comme dans la scène. »
Mais pour Mathieu, cette rencontre au bar avec Dave Duncan demeure son plus beau souvenir.
« Au bar, j’ai pas payé un seul shot, rigole-t-il ! »
Athlète : Julien Gagnon
Crédit : Yann Roy
Julien Gagnon, partager la scène avec Tony Hawk
En 2017, Julien Gagnon a réalisé son rêve de jeunesse et il ne s’y attendait aucunement. Celui qui avait participé aux autres éditions de JACKALOPE comme skater de street avait appris la venue de Tony Hawk quelques semaines avant l’événement. Pour lui, l’occasion était trop belle de renouer avec le vert (Rampe de skateboard).
Dans les années 2000, Julien était l’un des courageux à skater la rampe du Orkus, un skatepark qui a fermé ses portes en 2007. Mais quand le Orkus a fermé ses portes, Julien a dû se rabattre uniquement sur le street.
« J’ai arrêté pendant 10 ans, jusqu’à ce que JACKALOPE décide de ramener du vert à Montréal en 2017, raconte-t-il. »
Quand la rampe de 14 pieds a été installée au Stade olympique, Julien était extatique.
« J’étais tellement motivé que je pense que je suis le premier qui l’a skaté! Je me suis faufilé pendant la nuit au Stade olympique pour aller l’essayer »
À ce moment, Julien ne se doutait pas qu’il allait avoir la chance de skater cette méga-structure au grand jour. Un peu à l’instar de Mathieu, c’est lors d’une soirée arrosée que sa chance a tourné.
« La veille de la compétition, on est allés au bar et j’ai rencontré trois athlètes qui devaient participer à la partie vert le lendemain. J’ai jasé avec Elliot Sloan, qui est un médaillé d’or des X Games, pis il m’a lancé : « Pourquoi tu skaterais pas avec nous demain?! ». Je l’ai regardé et j’ai dit : « Ben là, skater avec toi, Tony Hawk pis Andy MacDonald?! Pour vrai? » »
Elliot ne mentait pas. Le lendemain de cette soirée arrosée, c’est le fondateur de Tribu Micah Desforges qui est allé annoncer la bonne nouvelle à Julien. Le reste est flou dans la mémoire du principal intéressé.
« C’était une journée tellement forte en émotions, je ne sais même pas ce qui s’est passé! Le soir je me suis couché en me demandant si ça s’était vraiment passé, si j’avais vraiment skaté devant 10 000 personnes avec ce gars-là. »
Mais oui, Julien Gagnon a bel et bien skaté en compagnie de Tony Hawk, Elliot Sloan et Andy MacDonald. Pas si mal pour un gars qui n’avait pas fait de vert depuis une décennie.
« C’est tellement épeurant un vert, c’est un mur. Quand tu skates devant 10 000 personnes sur un vert de 14 pieds, t’as des émotions que tu savais même pas qui existaient. »
En 2018, le Québécois a pu répéter l’expérience avec un peu plus de préparation. JACKALOPE et Vidéotron avaient suivi sa préparation. DÉCOUVREZ SES AVENTURES.
MTL Motoneige Xtreme 2017
Crédit : Yann Roy
Shantal et la quête des motoneiges
Tribu offre de l’adrénaline à volonté depuis déjà plusieurs années au Stade olympique, en été comme en hiver. D’ailleurs, l’événement Barbegazi 2016 a ouvert la porte à un projet d’envergure quelques mois plus tard.
« J’étais allée au festival Barbegazi au Stade olympique à l’hiver 2016 et je venais de récupérer le projet du 375e, raconte Shantal Bourdelais, productrice déléguée lors des festivités entourant le 375e anniversaire de Montréal. Quand j’ai vu les démonstrations de motoneiges à l’extérieur du Stade olympique, j’ai eu une grosse dose d’adrénaline et j’ai immédiatement demandé à Micah s’il était capable de me présenter un projet comme ça en plein centre-ville de Montréal. »
Dès la fin du festival hivernal, l’équipe Tribu s’est mise à plancher sur cette demande spéciale.
« Micah a fait ses devoirs et m’a montré ce que les X-Games faisaient. J’ai vraiment beaucoup aimé l’idée, alors je l’ai présentée au conseil d’administration du 375e et tout le monde a embarqué! »
Mais les contraintes étaient nombreuses puisque l’organisation devait s’assurer de la sécurité de tous. Mais Shantal et Micah ont repoussé les limites pour que le projet voit le jour.
« On a étudié plusieurs sites au départ, mais vu les contraintes de fermetures de rues, on s’est arrêté sur le Square Phillips, explique Shantal. Ça a été une aventure de fou, mais qui a été vraiment extraordinaire. On n’avait pas beaucoup de temps pour le montage, Micah devait trouver un fournisseur pour amener de la neige en grande quantité dans le centre-ville, on devait sécuriser les plateformes de décollage et d’atterrissage et faire vérifier le tout par des ingénieurs. »
Mais le jeu en valait la chandelle et le résultat a été à la hauteur des attentes de l’équipe du 375e.
« On avait tous nos yeux d’enfant de 5 ans en voyant le résultat. Je pense que dans le domaine de l’événementiel, cet événement a été l’un des plus beaux, l’un des plus fous de ma vie. »
Pascale, Sabrina et Marco de Tribu / Six Invitational 2020
Crédit : Yann Roy
Pascale, Ubisoft et le Six Invitational
Depuis 2017, Tribu est mandaté par Ubisoft pour son événement Six Invitational, mettant en vedette les meilleurs joueurs de Rainbow Six Siege. Il s’agit du plus gros événement de Esport au Canada. Et il grossit d’année en année. C’est notre directrice de production, Pascale Beauregard, qui lève la barre chaque année un peu plus haute avec l’équipe d’Ubisoft.
« Tribu doit livrer l’expérience de la salle, sur place, pour que nos participants vivent l’événement et c’est un très gros défi, explique Laure Guilbert, marketing product manager chez Ubisoft. Mais on doit toujours penser à ceux qui sont à la maison et qui nous regardent. On doit livrer une expérience de très haute qualité à ceux qui sont là et donner l’envie aux gens de partout à travers le monde qui regardent à distance de venir sur place l’année d’après. »
Dans le monde du Esport, l’erreur est inadmissible et Pascale doit s’assurer de ne rien manquer. Mais surtout, le produit doit être meilleur année après année.
« Y’a eu une évolution assez incroyable de 2017 à l’année dernière. À chaque année, on s’assure de faire plus gros, plus beau, plus haut en terme de qualité, explique Laure. Pour un jeu comme Rainbow Six Siege, c’est important de nous démarquer et de travailler avec un partenaire comme Tribu, parce qu’ils comprennent cette réalité-là. Ils comprennent que nous devons faire les choses différemment. »
La progression a été fulgurante. De 2017 à 2020, l’événement est passé de 650 billets vendus à l’Usine C jusqu’à 4000 billets vendus à la Place Bell.
Mais peu importe la pression ou l’ampleur de l’événement, notre Pascale garde le sang froid.
« Pascale, c’est une montagne, lance Laure. C’est le calme même. Son expertise, mais aussi son professionnalisme, sa méthode d’attaquer les projets, c’est toujours exemplaire. Pour quelqu’un comme moi qui gère un gros événement, j’ai eu des moments où le stress montait tellement haut… mais je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi calme que Pascale dans la tempête. C’est incroyable. »
On peut vous le confirmer, Pascale est encore très calme malgré la tempête actuelle… mais elle a surtout très hâte de retourner jouer sur le terrain.
La semaine prochaine, on vous raconte l’histoire de quelques personnes qui ont réalisé leurs rêves les plus fous lors de nos événements.